À l’appel de l’association VME, samedi 10 janvier, une vingtaine d’Aulnaysiens se sont invités aux vœux du maire pour dénoncer la désagrégation du CAP organisée par l’exécutif municipal. Nombre d’élus de la majorité semblaient découvrir que l’œuvre de Jean-Claude Abrioux, créée il y a 15 ans, allait être réduite à un petit équipement de quartier. En effet, dans le plus grand silence, la salle est en train d’être littéralement asphyxiée (refus d’accepter le label national de scène de Musiques actuelles, baisse drastique des subventions municipales et du nombre d’employés, retrait de ses moyens de communication, division par 4 ou 5 du nombre de spectacles).
Quelques élus au courant de la situation répétaient l’élément de langage « le CAP ne profite pas assez aux Aulnaysiens » en critiquant le fait qu’une part du public vienne des villes voisines, voire de Paris. Cet argument est à refuser triplement :
- Il est profondément choquant, car il méconnaît la nature même de la culture qui est par essence une ouverture aux autres.
- Il est absurde, car il oublie que les Aulnaysiens vont aussi se cultiver dans d’autres villes.
- Il démontre un manque d’ambition en oubliant que cette ouverture participe du rayonnement de notre ville.
Dans une ville qui souffre trop souvent d’une image négative, ne nous replions pas sur nous-mêmes et soyons fiers de faire rayonner cet équipement dans toute l’Île-de-France !
Vous pouvez rejoindre l’appel pour la culture à Aulnay en cliquant ici.