Archives mensuelles : mars 2018

Programme de la fête du 24 mars. Défendons la liberté d’expression à Aulnay!

La grande fête pour la liberté d’expression, c’est demain samedi 24 mars à la salle Chanteloup de 15h à 0h30 à Aulnay-sous-Bois!

thumbnail of 24mars_small-minQuel meilleur moyen que de faire la fête dans notre commune pour changer son image sur la liberté d’expression? … et ce n’est pas rien dans une ville qui a censuré une campagne de sensibilisation contre le VIH, en direction des couples homos, pour laquelle nous avons organisé une soirée et avons été attaqué en justice, ainsi que d’autres, par le maire d’Aulnay.

Retrouvez dessous le programme et surtout venez avec qui vous voulez!

  • Toute la journée:
    • Coin enfants jeux , activités, babysitting 3 à 10 ans
    • Livres et rencontres au stand de la librairie Folies d’encre
    • Bar des ami-e-s : dégustations sucrées, salées, boissons gazeuses, jus de fruits…
    • Espace associatif avec Sos Homophobie, Amnesty International France, Aides, la LDH, Aulnay Environnement
  • Dès 15h: Expositions de nombreux artistes et artisants :
    • Le photographe Philippe Sohier
    • La plasticienne Nausicaa Favart Amouroux
    • Le photographe Marc Trigalou
    • Les collage de Malika
    • Les sculptures et gravures de Serge Tartare
    • Les bijoux de Brijou et Mélanie
  • 15h30: Rencontre avec le dessinateur Remedium
  • 16h15 : Slam avec MC Boulette
  • 17h00 : Rencontre avec Lydie Salvayre, prix Goncourt 2014
  • 18h15 : Lecture en musique avec l’auteure Rachel Khan et le musicien Kuku
  • 19h30 : Chansons avec l’artiste multi-facettes L’insaisissable
  • 20h00 : Concert du groupe Bowie For Ever
  • 21h30 : Concert de Rock on Wood

A demain!

24 mars: Journée festive pour défendre la liberté d’expression

thumbnail of 24mars_small-minLe 24 mars est jour de fête ! lisez plutôt ce qui suit !

Nous organisons le samedi 24 mars dans la grande salle de Chanteloup, une journée festive autour de la liberté d’expression intitulée : liberté, j’écris ton nom…je slame, je rocke, je chante…

…et cela n’est pas rien dans notre ville qui a censuré une campagne de sensibilisation contre le VIH, en direction des couples homos, pour laquelle nous avons organisé une soirée et avons été attaqué en justice, ainsi que d’autres, par le maire d’Aulnay.

Le programme sera très riche avec l’accueil :

  • de Lydie Salvayre, prix Goncourt 2014, pour présenter et échanger autour de son dernier livre : Tout homme est une nuit, paru chez Seuil en partenariat avec la librairie Folies d’Encre, qui animera la discussion avec l’auteur.
  • de Remedium, auteur de BD et de fanzine ironique sur une ville voisine…
  • de deux groupes de Rock, des slameurs, une chorale…
  • des associations : Aids, SOS Homophobie, Amnesty Internationale, la LDH…
  • et des surprises en guitare et en mots

Découvrez, appréciez et partagez le programme à cette adresse : https://padlet.com/vmieuxensemble/aulnayfete24marschanteloup

Jean-Pierre Blazy pris en flagrant délit de tromperie

thumbnail of 20180310-CP-MensongeEuropaCity4Le maire de Gonesse a publié un communiqué particulièrement trompeur et malhonnête suite à l’annulation de l’arrêté créant la ZAC dite du « Triangle de Gonesse ». Face à ce revers juridique important, il voudrait laisser croire que le Tribunal Administratif a écarté nos associations sur des questions de fond :

« Dans la même décision, le tribunal s’est prononcé sur le fond en jugeant irrecevables les requêtes des associations « Vivre Mieux ensemble à Aulnay-Sous-Bois » (sic) et « Les amis de la confédération paysanne » qui estiment à tort que le projet est incompatible avec le Schéma directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) et avec le plan régional de l’agriculture durable de la Région Île-de-France. »

M. Blazy est pris en flagrant délit de publier l’exact contraire de la vérité !
En effet, chacun peut lire que les juges nous ont écartés uniquement pour des raisons de forme (suite à une phrase manquante dans nos statuts). Mais ceci est anecdotique car d’autres associations amies ont pris notre relais et gagné notre recours avec des arguments communs. Plus encore, le Tribunal a jugé que ce projet ne précisait pas assez l’impact environnemental et que cela avait pour effet de « nuire à l’information complète de la population » ou d’« exercer une influence sur la décision de l’autorité administrative ». Contrairement à ce que laisse croire M. Blazy, le Tribunal n’a nullement réfuté l’incompatibilité de la ZAC avec les plans et schémas régionaux que nous soulevons.

La tromperie de M. Blazy est-elle une manœuvre de plus pour cacher l’aberration environnementale de ce projet, telle que la pointe cette sanction du Tribunal ? S’il devait un jour y avoir appel de ce jugement défavorable pour M. Blazy, les juges apprécieront d’avoir eu leur parole ainsi déformée par le principal protagoniste de la ZAC.

À l’heure où certains pointent, parfois avec raison, les « fakes news » des réseaux sociaux, voici un élu de la République pris en flagrant délit de tenter de fabriquer une fausse information. Pourquoi Jean-Pierre Blazy est-il contraint de faire cette fuite en avant fallacieuse ? Quelles servitudes obligent un homme politique à devoir produire une telle manipulation pour défendre une pareille opération financière géante ?

Quelle que soit la raison profonde de cette tromperie scandaleuse, VME se réjouit de constater que le principal défenseur du bétonnage de la ZAC n’a plus d’arguments et rappelle avec force l’incompatibilité du projet avec le SDRIF.
Il est temps de considérer avec sérieux les alternatives durables et utiles comme le projet CARMA, afin de défendre l’avenir des habitants du territoire ?