Le maire de Gonesse a publié un communiqué particulièrement trompeur et malhonnête suite à l’annulation de l’arrêté créant la ZAC dite du « Triangle de Gonesse ». Face à ce revers juridique important, il voudrait laisser croire que le Tribunal Administratif a écarté nos associations sur des questions de fond :
« Dans la même décision, le tribunal s’est prononcé sur le fond en jugeant irrecevables les requêtes des associations « Vivre Mieux ensemble à Aulnay-Sous-Bois » (sic) et « Les amis de la confédération paysanne » qui estiment à tort que le projet est incompatible avec le Schéma directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) et avec le plan régional de l’agriculture durable de la Région Île-de-France. »
M. Blazy est pris en flagrant délit de publier l’exact contraire de la vérité !
En effet, chacun peut lire que les juges nous ont écartés uniquement pour des raisons de forme (suite à une phrase manquante dans nos statuts). Mais ceci est anecdotique car d’autres associations amies ont pris notre relais et gagné notre recours avec des arguments communs. Plus encore, le Tribunal a jugé que ce projet ne précisait pas assez l’impact environnemental et que cela avait pour effet de « nuire à l’information complète de la population » ou d’« exercer une influence sur la décision de l’autorité administrative ». Contrairement à ce que laisse croire M. Blazy, le Tribunal n’a nullement réfuté l’incompatibilité de la ZAC avec les plans et schémas régionaux que nous soulevons.
La tromperie de M. Blazy est-elle une manœuvre de plus pour cacher l’aberration environnementale de ce projet, telle que la pointe cette sanction du Tribunal ? S’il devait un jour y avoir appel de ce jugement défavorable pour M. Blazy, les juges apprécieront d’avoir eu leur parole ainsi déformée par le principal protagoniste de la ZAC.
À l’heure où certains pointent, parfois avec raison, les « fakes news » des réseaux sociaux, voici un élu de la République pris en flagrant délit de tenter de fabriquer une fausse information. Pourquoi Jean-Pierre Blazy est-il contraint de faire cette fuite en avant fallacieuse ? Quelles servitudes obligent un homme politique à devoir produire une telle manipulation pour défendre une pareille opération financière géante ?
Quelle que soit la raison profonde de cette tromperie scandaleuse, VME se réjouit de constater que le principal défenseur du bétonnage de la ZAC n’a plus d’arguments et rappelle avec force l’incompatibilité du projet avec le SDRIF.
Il est temps de considérer avec sérieux les alternatives durables et utiles comme le projet CARMA, afin de défendre l’avenir des habitants du territoire ?
Merci pour le retour !